Produit N°27663 - 4 jours pour une revolution personnelle

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La semaine de 4 jours : révolution managériale ou fausse bonne idée ?

Omniprésente, l'expression « semaine de 4 jours » s'invite partout : médias, pauses café, instances représentatives du personnel, comités de direction. Acclamée par certains comme la solution miracle pour attirer et fidéliser les talents, elle est dénoncée par d'autres comme une menace pour la compétitivité de notre économie.

Malgré les controverses, la semaine de 4 jours a déjà conquis certaines entreprises, majoritairement des ETI, des PME et des start-up, en France et à l'international. Concrètement, 35% des employeurs envisagent de l'expérimenter. Son attractivité auprès des salariés, qui sont toujours en quête d'un meilleur équilibre vie professionnelle-vie personnelle, est également indéniable. Ainsi, 43% d'entre eux se déclarent favorables à sa mise en place dans leur entreprise (« enquête People at Work », cabinet Robert Half, 2023).

La semaine de 4 jours : de quoi s'agit-il ?

De quoi parle-t-on exactement ? Faut-il comprendre une semaine de travail répartie sur quatre jours, ou une semaine de travail compressée en quatre jours ? En réalité, ce concept peut prendre plusieurs formes, entre une semaine de 32 heures (comme le propose la CGT depuis longtemps) et une semaine de 35 heures (voire plus) concentrée sur quatre jours.

Dans les faits, cette organisation du travail s'accompagne-t-elle d'une diminution de salaire ? Implique-t-elle une réduction de certains avantages, tels que les tickets-restaurant ? Le télétravail est-il possible dans ce cadre ? Les RTT sont-ils maintenus ?

Il est clair que, derrière un concept apparemment simple - travailler quatre jours par semaine -, la mise en oeuvre opérationnelle soulève de nombreuses questions.

La semaine de 4 jours : une solution miracle ou un mirage ?

Outre ces questions et l'enthousiasme légitime pour ce concept, il est crucial de prendre en compte et d'évaluer sérieusement deux risques majeurs avant toute mise en œuvre.

1/ Un risque accru d'absentéisme et de burn-out

Le premier risque majeur, c’est l'augmentation potentielle de l'absentéisme, voire du burn-out, deux phénomènes en constante progression ces dernières années (« Baromètre de l’Absentéisme et de l’Engagement », Ayming-AG2R, 2023 / « Baromètre sur l'état de santé psychologique des salariés français », Empreinte Humaine, 2022). On observe ainsi une multiplication des absences (atteignant près de 25 jours par salarié et par an) et une augmentation de leur durée ; tandis que l’épuisement professionnel concerne depuis 3 ans la même proportion de salariés - entre 30 et 35 %.

De même que le passage à la semaine de 35 heures a concentré la charge de travail de nombreux salariés sur une période plus courte (débouchant sur la mise en place du forfait jours et des RTT pour compenser le dépassement des 35 heures), il est plausible que la transition vers la semaine de 4 jours engendre une intensification du travail. Cela pourrait se traduire, au mieux, par une hausse de l'absentéisme et, au pire, par une recrudescence des cas de burn-out.

Une étude belge réalisée par Tempo Team montre que 25% des salariés craignent de ne pas pouvoir accomplir toutes leurs tâches en quatre jours. Mais qu'en est-il des 75% restants ? Seront-ils tentés de prouver qu'ils peuvent accomplir autant de travail en quatre jours qu'en cinq - ce qui soulèverait la question de savoir pourquoi ils ne l'ont pas fait auparavant ?

De toute évidence, la mise en place d'une semaine de quatre jours implique ainsi une remise à plat de l'organisation du travail. Cette perspective peut s'avérer anxiogène pour les entreprises. En théorie, repenser l'organisation du travail semble envisageable, mais sa mise en pratique peut s'avérer complexe. D'ailleurs, combien d'entreprises s'y refuseront ? D'après différentes études, 30 % d’entre elles jugent inapplicable une organisation du travail sur quatre jours.

Quoi qu'il en soit, le risque de baisse de la qualité de vie au travail (QVT) est bien réel. Si cela se produisait, cela aboutirait à l'inverse de l'objectif initialement recherché.

2 / Un risque de délitement du lien social et de la performance collective

La réduction du temps de travail de 20% peut inciter certains salariés à limiter volontairement les interactions avec leurs collègues et leur manager, afin d'accomplir davantage de tâches. Tous ces moments, généralement informels, pourtant essentiels à la cohésion d'équipe et à la performance collective, risquent de se raréfier.

La pandémie nous a montré, et certaines entreprises qui ont avaient fait le choix de maintenir un niveau élevé de télétravail le confirment également, que ce type d'isolement peut avoir des limites. Aujourd'hui, les entreprises sont conscientes de ces limites. Et il est probable que la semaine de 4 jours accentuera ce phénomène, les salariés se concentrant encore plus sur leur travail pendant ce laps de temps réduit. Rappelons par ailleurs que les moments informels font aussi partie du travail, et qu'ils permettent souvent de faire avancer les projets.

Quant aux gains de productivité escomptés après une telle réorganisation du travail, il est important de se demander s'ils seront réellement au rendez-vous.

Semaine de 4 jours : révolution, ou fausse bonne idée ?

En réalité, cela constitue surtout une solution parmi d'autres pour répondre aux attentes des collaborateurs désirant plus que jamais privilégier leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle. Avant toute expérimentation, il s'agirait de valider qu'elle est adaptée à son secteur d'activité, ses métiers, sa culture d'entreprise... et s'appuyer sur les premiers retours d'expérience qui ne sont pas encore si nombreux et surtout plutôt récents.

La semaine de 4 jours constitue surtout une solution parmi d'autres pour répondre aux attentes des collaborateurs désirant plus que jamais privilégier leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle. Avant de se lancer tête baissée dans l'aventure, avant toute expérimentation, il est crucial d'évaluer sa pertinence au regard de son secteur d'activité, des métiers exercés et de la culture d'entreprise. Seuls les premiers retours d'expérience, encore peu nombreux et récents, pourront éclairer la voie.

En février 2023, les résultats d'une expérimentation menée au Royaume-Uni ont été publiés. Cette étude a porté sur 60 entreprises (représentant un total de 3 000 salariés), qui ont testé la semaine de 4 jours pendant une période de 6 mois. Le bilan est positif : 90% des entreprises participantes ont annoncé leur intention de poursuivre l'expérience. En France, les promoteurs de cette nouvelle modalité mettent souvent en avant les succès médiatisés d’une poignée d’entreprises. C'est le cas, notamment, de l'entreprise informatique lyonnaise LDLC, devenue une véritable référence en la matière. Cependant, il ne faut pas occulter les difficultés rencontrées, voire les échecs subis par d'autres organisations, comme l'URSAFF de Picardie.

Et si l'on essayait ?

Il est encore trop tôt pour affirmer si la semaine de 4 jours est la solution ultime ou une simple hérésie. La plupart des études indiquent que les collaborateurs aspirent surtout à des solutions individualisées, adaptées à leurs besoins propres et non à un modèle unique imposé à tous. La question se pose donc de savoir si cette nouvelle modalité saura répondre aux attentes de chacun. L'avenir nous le dira.

Pourquoi ne pas expérimenter cette nouvelle organisation du travail au sein de l'entreprise, en mode "test & learn" ? L’idée serait d’impliquer l'ensemble des parties prenantes, et notamment les collaborateurs, le plus en amont possible.

Si les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous, d'autres solutions existent. L'une d'entre elles serait de responsabiliser davantage les collaborateurs. Au lieu de leur « imposer » cette nouvelle modalité, il est ainsi possible de leur laisser la possibilité d'organiser leur temps de travail et leurs horaires, notamment en fonction de leur charge de travail, de leurs préférences et de leurs contraintes personnelles. Cela pourrait également inclure le choix de leur lieu de travail. Cette approche est déjà adoptée par 43% des entreprises certifiées Top Employers France (contre 58% dans le monde). Cela peut se traduire, par exemple, par des horaires adaptés à la charge d’aidant qu’ont certains salariés pour s’occuper de leurs proches.

Services :: Chaque mois, le wellness center organise un challenge de 4 jours où nous aidons les membres à utiliser la loi de l'attraction pour réaliser leurs rêves. Pour celles et ceux qui vont plus loin, ils ont la possibilité de devenir membre en payant une mensualité et en assistant à des lives chaque semaine d'experts sur le mental, la spiritualité, les techniques de libération émotionnelle dans le but de se sentir mieux et de s'accomplir. Nous offrons 90% DE COMISSION. Les membres du wellness center sont generalement des femmes qui aime la spiritualité et souhaite faire partie d'un groupe qui les comprend les soutients dans leurs evolution. Un membres reste en moyenne 1 an dans le wellness center. Le payement des commissions se font apres 1 mois, le 25 de chaque mois.

Date de sortie le Vendredi 16 Février 2024 - Total : 88,21€ - 30 derniers jours : 74,11€ (1er niveau : 0% - 70% - 2ème niveau : 15%)

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